Alors qu’on commence à s’habituer aux casques de réalité virtuelle, une version bien plus évoluée commence à faire parler d’elle sur le marché. Il s’agit du casque VR autonome. La nouveauté ici, vient du fonctionnent complètement indépendant de ces casques. En effet, avec les casques de réalité virtuelle que l’on dira « classique » maintenant, il fallait un appareil connecté à côté, pour faire fonctionner. Il peut être question d’un PC ou d’un Smartphone par exemple, et le tout est relié par un fil.
Les casques VR autonomes n’ont plus besoin de tout cet attirail, et semblent fonctionner comme un tout-en-un. Découvrez notre classement des meilleurs casques VR autonomes.
Quels sont les meilleurs Casques VR autonomes ?
1 – L’Oculus Go
Ce casque VR autonome est un modèle Oculus de Facebook. C’est lors du cadre du keynote Oculus Connect 4 fin 2017, que la firme l’a annoncé, et il possède un écran LCD de définition 2560×1440. L’utilisateur de ce casque bénéficie d’une liberté de mouvement à trois degrés. Néanmoins, ce casque VR autonome n’est pas doté de caméras embarquées.
De ce fait, il n’est pas possible d’avoir un tracking inside-out. En conséquence, lorsque vous portez le casque, votre suivi de position se limitera aux mouvements de votre tête. Aussi, l’Oculus Go dispose d’un seul contrôleur à détection de mouvement. Celui-ci offre seulement la possibilité de pointer, comme avec le Gear VR.
Pour ce qui est du processeur de ce casque VR autonome, c’est un Qualcomm Snapdragon 821. Ainsi d’après Facebook, ses performances ressemblent à celles d’un Samsung Gear VR, qui serait doté d’un smartphone Galaxy S7. A leur décharge, on note que le catalogue de jeux et d’applications proposés sera le même que celui que l’on connaît au Gear VR. Aussi, l’utilisateur a la possibilité de faire des téléchargements de contenu, à partir de l’Oculus Store. Dès le lancement de l’Oculus Go, il était doté d’un catalogue renfermant plus de 1000 applications, ce qui est un avantage non négligeable.
L’Oculus Go est conçu par Xiaomi, qui a prévu une autre version de ce modèle pour le public asiatique, à savoir un casque autonome appelé Xiaomi Mi VR Standalone. S’il y a bien une chose qui séduit en ce qui concerne l’Oculus Go, c’est son prix très abordable, puisqu’il coûtait un peu moins de 200 euros à sa sortie. Si Facebook et Oculus ont voulu que cet appareil soit aussi accessible, c’est pour encourager la démocratisation de la VR. Le stockage dont dispose cet appareil est de 32Go en mémoire interne, et pour la liberté de mouvement, c’est de 3 DoF. Il a été lancé en mai 2018.
2 – Le HTC Vive Focus
Ce modèle de casque VR autonomes était prévu seulement pour la Chine au départ. Cependant, le constructeur taïwanais s’est ravisé et en a fait profiter les autres pays à l’international. Le HTC Vive Focus est doté d’un écran AMOLED de définition 3K (2880×1600). Son processeur est un Qualcomm Snapdragon 835, ce qui en fait l’un des casques VR autonomes les plus performants de sa génération.
Contrairement à l’Oculus Go, cet appareil offre plus d’ampleur à son utilisateur, avec une liberté de mouvement à 6 degrés. Le HTC Vive Focus dispose aussi d’un tracking inside-out, qui fait qu’il peut suivre votre position en temps réel. De même, grâce aux tracking de type room scale, il vous est possible de bouger au même moment, aussi bien dans la réalité, que dans la VR ou vous vous trouvez. Cela se fait sur une envergure de 2 mètres.
Pour les côtés un peu moins intéressants, le HTC Vive Focus tout comme l’oculus Go, ne possède qu’un seul contrôleur à détection de mouvement. Aussi, vous ne pourrez que pointer des éléments virtuels. Il faut savoir que le HTC Vive Focus marche sur la plateforme Wave. Ce dernier possède du contenu qui vient de la version mobile de Viveport. Concernant le nombre d’applications disponibles il est moins fourni que celui de l’Oculus Store, mais cela reste considérable. Le HTC Vive Focus, en termes de prix, est bien plus cher que l’Oculus Go. A sa sortie en Chine, il coûtait près de 600 dollars. La batterie de cet appareil a une autonomie de 3 heures, et il offre une liberté de mouvement en 6 DoF.
3 – Le Lenovo Mirage Solo
C’est en s’associant avec la firme chinoise Lenovo, que le géant Google a conçu son premier casque de réalité virtuelle autonome. Il fonctionne sur la plateforme VR Daydream de Google et son processeur est un Snapdragon 835, avec une RAM de 4 Go. Le Lenovo Mirage Solo est aussi doté d’un écran LCD de définition 2560×1440, avec un champ de vision total de 110 degrés.
Un système de dissipation thermique y est intégré, ce qui annule tout risque de surchauffe. En termes d’autonomie, l’appareil impressionne avec sa batterie 4000 mAh qui dure 7 heures. Il y a des caméras frontales sur le Lenovo Solo, à l’image du Vive Focus, ce qui favorise le tracking de position inside-out. De cette manière, lors de l’utilisation, votre position est suivie à l’échelle d’une pièce, qui ferait 1,5 mètre de diamètre.
Toutefois, il n’y a qu’un seul contrôleur à détection de mouvement comme les 2 autres appareils dont nous avons parlé précédemment. Vous ne pourrez donc que pointer des objets virtuels. Toutefois, les mouvements de rotation sont quand même pris en compte ici. A sa sortie aux USA en 2018, le Lenovo Mirage Solo était vendu à environ 400 dollars, et environ 400 euros en Europe. Disponible sur la plateforme Daydream, il offre un stockage MicroSD de 256Go
4 – Le Pico Neo 3
Il a été le tout premier par les constructeurs de casques VR autonomes, à intégrer dans ces appareils, des contrôleurs à détection de mouvement 6DoF. Même s’il n’était pas très connu en France, ce fabricant chinois a l’avantage de proposer un casque qui peut suivre les mouvements des contrôleurs. Pour cela, ce sont des ultrasons qui sont utilisés, ce qui est très intéressant. En effet, vous avez ainsi la possibilité de vous servir de vos mains, de façon naturelle, dans le monde virtuel. Cela rappelle le casque de réalité virtuelle pour PC, à la manière d’Oculus Rift ou de HTC Vive.
Le processeur du Pico Neo est un Snapdragon 835, doté d’une RAM de 4Go. On lui connaît un écran LCD, possédant une définition 2880×1600, ainsi qu’un taux de rafraîchissement de 90Hz. Vous bénéficierez d’un son spatialisé 3D, grâce aux haut-parleurs intégrés. L’appareil possède un port microSD qui vous donne une capacité de stockage de 128Go de contenu. Le Pico Neo marche sous la plateforme Vive Wave, ce qui fait que vous pouvez faire des téléchargements à partir de Vivasport Mobile. La batterie du Pico Neo dispose d’une autonomie de 3 heures, un standard pour ce genre d’appareil.
5 – Le Pico Goblin
Ce casque VR autonome est tout simplement le 1er du genre à avoir fait son apparition sur ce marché. Il dispose d’un processeur Qualcomm Snapdragon 820, avec une RAM de 3 Go. Aussi, son espace de stockage est de 16Go. Le casque VR autonome Pico Goblin a un écran LCD 5,5 pouces, avec une définition de 2560×1440. Grâce à son contrôleur vous aurez 3 degrés de liberté de mouvement.
Avec l’Oculus Go, le Pico Goblin fait partie des casques VR autonomes les plus abordables du marché, même s’il reste un peu plus cher de quelques euros en plus. Toutefois, son gros problème est qu’il souffre d’un manque de contenu disponible. Déjà, l’appareil vous permet seulement d’avoir accès à la boutique Pico Digital Store de son fabricant. Or vous n’y trouverez que 70 jeux environ, ce qui est un défaut. Toutefois, il se pourrait bien que cela se corrige à l’avenir. En effet, il semblerait que Pico veuille permettre que les utilisateurs puissent acheter du contenu sur Viveport. Avec ce casque VR autonome, la liberté de mouvement est de 3DoF, et il n’y a pas de tracking de position, ni de tracking des contrôleurs.
6 – Idealens K2+
Il nous vient de Chine, et il n’est pas très connu en France. En effet, le casque VR autonome K2+ a été conçu par Idealens. Il faut savoir qu’à l’achat, le contrôleur n’est pas fourni dans le package, ce qui est le cas pour les autres appareils. Alors pour la navigation, vous devrez vous servir d’un pavé tactile, qui se trouve sur le côté de l’appareil. Cela rappelle les vieilles versions du casque mobile Samsung Gear VR.
Cependant, c’est un handicap pour la K2+, car cela limite les possibilités d’interactions. Il faut souligner aussi que sa plateforme logicielle Ideal OS, qui est basée sur Android, n’est pas compatible à l’usage vidéoludique. Il en est de même pour sa boutique d’applications, qui est très maigre en termes d’applications. Malgré tout cela, il y a quand même de bons côtés à souligner, comme le fait de pouvoir regarder des vidéos à 360 degrés. La K2+ possède un écran OLED 1080p×1200 par œil, et peut tourner sur 120 degrés, 60/90Hz.
Sa batterie fait 3800 mAh, avec un processeur CPU Exynos 7420, GPU Mali-T760 MP8. Pour la RAM, c’est 3 Go, et 32 Go pour le stockage. Avec ce casque VR autonome, il n’y pas de tracking de position, ni de tracking des contrôleurs. Quant à son prix, il paraît assez élevé, surtout qu’il lui manque assez de fonctionnalités et de contenus.
En savoir plus sur le casque de réalité virtuelle autonome
Ces appareils sont tout simplement révolutionnaires, et font vivre aux utilisateurs, une expérience formidable. En effet, en portant un casque de réalité virtuelle autonome encore appelé casque VR autonome, vous vous plongez dans un monde virtuel en 3D à 360 degrés. Certes cela peut être pour jouer à des jeux vidéo, mais pas seulement.
Il peut être question de la création artistique, de productivité, de communication, etc. Les casques VR autonomes offrent donc plusieurs possibilités d’usage, et les meilleures des expériences VR sont tellement bluffantes que vous pourriez croire être dans la vraie vie. Cependant, il y a des câbles qui connectent l’appareil au PC, qui vient rappeler très souvent que la réalité est tout autre, si jamais vous venez à l’oublier.
C’est le cas en tout cas avec les tous premiers casques de réalité virtuelle, qui nécessitent alors, la présence d’un appareil connecté pour fonctionner. Cela constituait l’un de leur plus gros défaut, car les mouvements de l’utilisateur étaient alors limités à la longueur du câble. A ce propos, on se rappelle aisément des modèles comme l’Oculus Rift ou les casques Windows Mixed Reality. Depuis 2017, ce problème a donc été réglé, avec l’apparition des casques VR autonomes. Plus besoin de câbles, et vous n’avez pas besoin d’appareils connectés pour manipuler le casque. Les casques VR autonomes sont donc complètement indépendants.
Ces appareils possèdent en eux même, une carte graphique, un processeur, une puce de stockage, de même qu’une batterie. Pour la plupart, les casques VR autonomes fonctionnent sans fil. Ce qui est un avantage, puisqu’ils peuvent ainsi être emmenés, et être utilisés même en extérieur. Certains diront que cette possibilité existait déjà avec les casques VR mobiles qui fonctionnaient avec les smartphones.
En effet, il fallait insérer son téléphone à l’intérieur de ces casques, pour les faire marcher. Cela répugnait les utilisateurs et les modèles qui fonctionnaient de cette manière n’ont pas eu beaucoup de succès. Sauf qu’ici justement, nul besoin d’un ou de n’importe quel autre appareil pour partir avec votre casque VR autonome. Vous avez juste à porter le casque, pour vous retrouver dans un autre monde, même s’il est virtuel.
Autant dire que les casques VR autonomes offrent un confort d’utilisation non négligeable. De plus, vous n’aurez pas à vous tracasser à trouver un PC ou Smartphone haut de gamme qui pourrait être compatible avec votre casque. Soulignons qu’en même qu’en termes de performance, les modèles de 1ère génération l’Oculus Rift ou le HTC Vive sont difficiles à concurrencer. Ils offrent un réalisme incroyable à chaque simulation. Toutefois, les casques VR autonomes sont les plus simples en termes d’usage.
Comment choisir un bon casque VR autonome ? les critères importants
Le principe de cet appareil est simple, il s’agit de s’immerger dans une réalité virtuelle juste en posant le casque sur la tête. Le tout bien sûr, sans avoir besoin d’un autre appareil connecté externe. Comme on n’a pu le voir un peu plus haut, plusieurs firmes se sont intéressées aux casques VR autonomes, ce qui fait que plusieurs modèles sont disponibles. Lorsque c’est le cas, il y en a toujours qui valent plus que d’autres. De même, il y a des questions de goûts, de besoins et de budget qui viennent s’y mêler. Faire un choix de casque VR autonome ne peut donc se faire au hasard. Il faudra prendre en compte certains paramètres.
La définition de l’écran
C’est ce point qui déterminera la qualité visuelle et le réalisme visuel du monde virtuel dans lequel vous plongez. Cela se fait à travers les graphismes affichés, et plus ceux-ci sont détaillés, mieux c’est. Différentes technologies d’écran peuvent être utilisées pour les casques VR autonomes. Cela peut être un écran LCD ou AMOLED, mais il faut noter que la plupart des personnes, le dernier est supérieur au LCD. La raison de cette impression, ce sont les caractéristiques que l’AMOLED offre, avec des couleurs très vibrantes et réalistes.
De même, les noirs semblent être plus profonds avec cet écran. Concernant l’écran, vérifiez son taux de rafraîchissement, car il a d’effet sur la fluidité de l’affichage. Veillez aussi à ce que le champ de vision soit le plus large possible, afin qu’il tende à ressembler à celui d’un regard humain.
Quel processeur adopter ?
C’est cet élément qui détermine la puissance de calcul de votre appareil. Aussi, les casques VR autonomes comportent souvent des processeurs mobiles Snapdragon. Ceux-ci sont conçus par Qualcomm, qui a l’habitude d’intégrer la puce graphique au processeur. Les performances graphiques du casque dépendent aussi du processeur qu’il contient. Finalement, pour avoir une idée du niveau de performance d’un casque VR autonome, il faut se référer au processeur et à la RAM. En effet, si le processeur est faible, le casque VR autonome ne pourra vous permettre de jouer à un jeu où l’action est intense par exemple. Il n’aurait pas alors suffisamment de puissance pour cela.
La batterie du casque VR autonome
Puisqu’il fonctionne sans fil, le casque VR autonome a besoin d’une batterie, et c’est de sa capacité que dépendra le temps d’autonomie. En effet, cela déterminera le temps d’utilisation de l’appareil. Plus la batterie à d’autonomie, et plus vous pourrez vous servir du casque de réalité virtuelle pendant longtemps. Vous le rechargez aussi moins fréquemment. A ce propos, vérifiez la technologie de recharge du casque VR autonome, car il y a des batteries qui se rechargent plus vite que d’autres.
La capacité de stockage
Nous parlons ici de la quantité de contenu que le casque VR autonome a la possibilité de stocker. Lorsqu’il y a une puce de mémoire interne, cela signifie que vous pouvez enregistrer assez de contenus à l’intérieur. Toutefois pour d’autres, il y a juste un port microSD. Dans ce cas, à vous de vous doter d’une carte microSD qui aurait la capacité que vous souhaitez. A noter que chaque modèle de casque a une capacité maximale qu’il peut prendre.
Quelle plateforme logicielle ?
Pour fonctionner, les casques VR autonomes utilisent des plateformes logicielles qui sont différentes les unes des autres. De ce fait, les plateformes ne sont pas les mêmes, ce qui peut impacter les performances de chaque appareil. En ce qui concerne les applications disponibles sur les casques, elles dépendent des boutiques, puisque chaque plateforme logicielle en a une, qui lui est propre.
La liberté de mouvement
Certains casques VR autonomes limitent les mouvements de l’utilisateur, en ne prenant pas en compte certaines directions. Il faut faire le choix en vérifiant les degrés. Ainsi, avec 3 degrés de liberté, il est possible de suivre les mouvements de tête de l’utilisateur, ainsi que les mouvements d’épaules. Lorsque le casque VR autonome est à 6 degrés de liberté, cela prend aussi en compte les mouvements du corps, aussi bien vers le haut que vers le bas, les mouvements d’avant en arrière. Les déplacements de gauche à droite sont aussi pris en compte.
Le tracking de position
Il s’agit d’une technologie grâce à laquelle la position de l’utilisateur est suivie en temps réel, notons qu’on ne l’a trouve pas dans les casques d’entrée de gamme. Son rôle est de suivre l’utilisateur afin que ce dernier puisse se déplacer de façon simultanée, aussi bien dans le monde réel que dans le monde virtuel. Les casques VR autonomes haut de gamme sont dotés de caméras, avec un tracking room-scale qui vous permet de vous déplacer à l’échelle d’une pièce au moins.
Le tracking de contrôleurs
Ici, ce n’est pas la position qui est suivie, mais bien les mouvements de ses mains. Toutefois, se sont des contrôleurs simples qui sont souvent utilisés par les casques VR autonomes. De ce fait, ils ne permettent que de pointer des objets, un peu comme avec une souris d’ordinateur. Cela est dû à l’absence de capteurs externes, qui vont rendre les choses compliquées. Néanmoins, il y a le casque Pico Neo qui propose des contrôleurs à 6 degrés de liberté de mouvement, grâce à une technologie reposant sur les ultrasons.
Quel budget prévoir ?
Avec ce genre d’appareil, plus le prix est élevé, et plus les fonctionnalités proposées sont élevées, avec une grande performance aussi. Cependant, c’est juste une théorie, car le prix ne garantit pas que vous soyez satisfait de votre casque VR autonome.
Tous les critères devront être pris en compte, pour trouver le casque VR autonome qui vous sera adapté, parmi les nombreux modèles qui existent.